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3e édition de la Biennale internationale d’art miniature à Ville-Marie, au Témiscamingue Canada
Mot du coordonnateur Décidément, le bon sort veille sur la destinée de la Biennale internationale d’art miniature. Fondé il y a quatre ans, cet événement culturel n’a connu que des succès retentissants. En 1992, l’année de son lancement, l’exposition offrait 230 oeuvres à un millier de visiteurs et remportait, quelques mois plus tard, un Grand Prix régional du tourisme. La deuxième édition, celle de 1994, encore très courue par les artistes du monde, présentait 350 magnifiques miniatures à quelque 2 000 visiteurs. Cette année, la BIAM vous propose près de 800 oeuvres. Beaucoup de miniatures, oui. Et nécessairement beaucoup d’artistes. Ils proviennent des Amériques, d’Europe, d’Australie et d’ailleurs. Le nombre de participants est passé d’une centaine à 322. La biennale, toute internationale qu’elle soit, n’en est pas moins un événement populaire. Populaire par le nombre de gens qu’elle attire, mais aussi parce qu’elle offre l’opportunité d’acquérir des oeuvres à des prix à la portée de toutes les bourses. Le comité organisateur de la BIAM, les artistes et les commanditaires de l’événement vous donnent un charmant rendez-vous avec les miniatures du monde. Réal Couture
L’histoire de la miniature La miniature se veut une décoration peinte ou écrite, sur papier ou parchemin, exécutée à la main. D’autres dénominations sont également utilisées telles qu’enluminure ou peinture de manuscrits. Le mot miniature dérive du latin «minium», qui signifie couleur rouge. Les lettres encéphales peintes à l’encre rouge et qui ornent les pages des livres du Moyen Âge nous ramènent à l’origine du terme miniature. Toutefois, cette signification n’est connue qu’en Italie et dans le sud-ouest de la France. Aux XVIe et XVIIe siècles, en Italie tout d’abord, dans d’autres pays ensuite, l’emploi du mot miniature vise spécifiquement un petit portrait ou tableau. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la miniature retrouve le sens que nous lui avons attribué au début de ce texte. Il ne faut pas oublier qu’au Moyen Âge, l’histoire de la miniature est intimement liée à l’histoire du livre; l’un ne va pas sans l’autre. L’importance est donnée au texte et l’image ne se justifie qu’en fonction de l’écrit. L’image est le reflet du texte. Aujourd’hui, cette relation entre image et texte n’a plus la même importance. On qualifie une oeuvre de miniature par son format plutôt que par son support médiatique. Texte de Joanne Tittley, 1992
Comité organisateurSous l’égide du conseil d’administration de la Salle Augustin-Chénier inc., voici le comité organisateur de l’événement :
e-mail Raymond Andre |
